L’entraîneur stéphanois dit aimer les situations difficiles comme celle que traverse l’équipe, parce qu’on en apprend beaucoup sur le caractère des joueurs
L’ASSE compte un groupe étoffé mais manque de chance, les blessures s’accumulent et triste hasard concernent des joueurs opérant dans le même secteur de jeu. A la longue indisponiblité de Monnet-Paquet s’ajoutent les absences de Nordin, Hamouma, Khazri plus Youssouf qui a pris un coup vendredi à l’entraînement.
“C’est dans l’adversité qu’on voit sur qui on peut compter”
“C’est costaud et depuis longtemps”, comme il le dit, mais Claude Puel prévient “On ne va pas se retrancher derrière ça. Il préfère ouvrir des voies pour une solution “Tout le monde doit se sentir prêt pour travailler, progresser” avant d’aborder le déplacement à Montpellier dimanche “La victoire est-elle impérative? Elle l’était déjà face à Marseille. Il faut très vite se remobiliser, on est dans le dur, mais c’est dans l’adversité qu’on voit sur qui on peut compter”. Ses mots sont fermes ,”Ne pas subir, s’adapter aux aléas avec du caractère” et devoir miser encore plus sur les jeunes ne l’effraie pas “On essaie de leur donner du temps de jeu dans des circonstances difficiles. C’est de l’apprentissage accéléré, mais c’est là qu’on apprend le plus. C’est intéressant de voir des jeunes se révélere, s’élever. On ne le fait pas exprès, mais j’aime ce genre de situation parce qu’on en apprend beaucoup sur le caractère des joueurs”.
“Ne pas confondre limites physiques et mentales”
Il lance quelques recommandations “Maintenir un niveau de jeu, être solides, avoir moins de déchet technique, revenir à des choses simples” et il cerne le problème “Il ne faut pas confondre limites physiques et mentales. Contre Marseille (en deuxième période), il n’y avait plus d’essence. La preuve, des joueurs se sont blessés.”
“Ni dans l’euphorie ni dans le défaitisme”
S’il préférerait, bien sûr, se trouver dans une situation plus confortable pour bâtir son projet, il ne dévie pas de ligne de conduite “Il y a la gestion à court terme du groupe, de l’état général des troupes, mais aussi la volonté d’inscrire le club dans une direction. La partie visible, ce sont les résultats et en avoir facilite les choses. Mais, en arrivant, j’étais conscient qu’il y avait beaucoup à faire. Si on reprend mes propos du début, j’ai toujours dit qu’il y avait encore beaucoup de travail, qu’il ne fallait pas s’emballer. On a eu beaucoup de réussite dans cette période, aujourd’hui, on en manque. Mais on n’est ni dans l’euphorie ni dans le défaitisme”.
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