Crédits photo : Marc Galaor/Lourugby.fr/autorisation Quentin Gobet
Formé à l’ASR XV, Quentin Gobet évoluait depuis 2014 au LOU. Entre Espoirs et pros, deux graves blessures aux ischio-jambiers gauches ne lui ont pas permis de s’exprimer sur les terrains depuis décembre 2017. En s’engageant avec Valence Romans, promu en Pro D2, l’objectif est, avant tout, de jouer !
Parlons Sports : Comment envisagez-vous le passage d’un club de top 14 où vous n’avez pratiquement pas joué à une structure plus petite, promue, à Valence Romans ?
Quentin Gobet : Là je sors de deux blessures coup sur coup au même endroit, après deux saisons quasi-blanches, il fallait que je trouve quelque chose d’autre. Je voulais jouer au plus haut niveau possible. Je veux reprendre correctement de ma blessure et après matcher le plus possible.
PS : Comment avez-vous vécu la très belle saison du LOU (demi-finale) et de l’ASR XV ?
QB : Cette saison, ça a été un peu compliqué, je l’ai moins vécu que l’an passé. J’étais plus chez le kiné que dans le vestiaire. Je n’étais pas spécialement avec le groupe pro après c’est sûr qu’ils font une belle saison. Pour ce qui est de Roanne, j’ai un peu suivi et vu qu’ils montaient en Honneur, j’avais l’habitude de plus suivre quand mon grand frère jouait à Griffon mais c’est super ce qu’ils ont fait !
PS : Pour l’exercice qui arrive, quels sont vos objectifs personnels et plus globalement ceux du club ?
QB : Personnellement l’objectif est de jouer le plus possible sans retomber dans une blessure à rallonge. Pour le club, il faut tenter de se maintenir dans l’antichambre du top 14.
Quel regard portez-vous sur votre jeune carrière depuis que vous êtes parti de Roanne ?
QB : Forcément un peu de regret car sans ces deux coups durs j’aurais pu matcher un peu plus en professionnel. Après mon premier match en challenge européen face à Toulouse, je me blesse le week-end d’après. Quand je reviens, je fais toute la pré-saison, les matchs amicaux et je me refais donc c’est compliqué d’évoluer dans ce contexte-là. Je veux simplement éviter les embûches pour que sur le terrain et dans la tête, ça aille mieux. Tout va ensemble !