C’est la fin ! Depuis quelques temps, Red Bull ne cessait de mettre la pression à Renault pour leur fournir un moteur capable de l’emporter. Des menaces permanentes mises à exécutions.
Après avoir tout raflé avec Renault entre 2010 et 2013, Red-Bull a mis fin à sa collaboration avec le motoriste français. Les chiffres étaient pourtant impressionnant puisque Red-Bull et Renault c’est 4 championnats du monde pilote et 4 championnats du monde constructeur. Une belle collaboration qui a connu des tensions avec la nouvelle réglementation moteur instaurée en 2014. Une réglementation dont laquelle Renault n’a jamais réussi à se placer à la hauteur de Mercedes et Ferrari. Capable de dessiner un châssis à la perfection, Red-Bull ne pouvait pas espérer remporter le championnat avec un déficit moteur. Une situation qui agaçait donc Red-Bull depuis quelques années. malgré quelques victoires depuis 2014.
Un coup dur pour Renault qui espérait continuer à motoriser Red-Bull. Cette étroite collaboration permettait aux français de s’appuyer sur certaines données et de faire évoluer leur écurie principale.
Le pari Honda
Comme sa petite sœur Toro Rosso, Red-Bull sera motorisée par le motoriste japonais dès 2019. Une stratégie audacieuse et risquée pour la firme autrichienne. Red-Bull n’étant pas motoriste n’avait guère d’autres choix de moteur, pour des raisons de compétitivité il semblait inimaginable que Red-Bull soit propulsée par un moteur Ferrari ou Mercedes sans d’improbables clauses. Red-Bull étant une écurie très compétitive, Mercedes ou Ferrari auraient pu ne pas fournir les dernières spécifications de performance de leurs moteurs et ce, afin de ne pas armer un concurrent direct pour les victoires. Un pari déjà tenté dans le passé par McLaren mais sans succès. Toutefois, depuis la séparation entre McLaren et Honda, le motoriste japonais a réalisé des progrès prometteurs qui ont probablement incité Red-Bull à s’engager.
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