Si près du but…

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L’équipe de France affrontait de nouveau la Nouvelle-Zélande ce mardi soir au Groupama Stadium de Lyon. Les Bleus ont livré une énorme bataille mais échouent à quelques longueurs des All Blacks (23-28)


Les hommes de Guy Novès avaient l’occasion de se rattraper après la défaite samedi soir au Stade de France avec une rencontre organisée par Bernard Laporte afin de montrer le maillot pour l’organisation de la Coupe du Monde en 2023 mais aussi pour permettre aux jeunes pousses et aux joueurs revanchards de s’exprimer.

Ce sont d’ailleurs les Français qui attaque le mieux la partie avec de nombreuses incursions dans la camp néo-zélandais mais sans parvenir à inscrire le moindre point dans les dix premières minutes. Alors que Jonathan Danty est tout proche de délivrer le Groupama Stadium, les All Blacks partent en contre et Squire, en deux temps, finit dans l’en-but (0-7, 11e). Mais nos tricolores ont du répondant et le jeune Rochelais Gabriel Lacroix arrive lancé comme un frelon pour aplatir le premier essai de la partie pour la France, transformé dans la foulée par François Trinh-Duc (7-7, 16e). Le combat est toujours aussi rude mais M.Pearce siffle pénalité en faveur des Blacks. Ces derniers jouent vite le ballon et surprennent les Français pour inscrire sept nouvelles unités (7-14, 24e). Quelques minutes plus tard, Gabriel Lacroix (encore lui) intercepte le ballon en filou et fait chavirer les 60 000 spectateurs lyonnais de bonheur après une course de près de 80 mètres avec trois All Blacks à ses trousses (14-14, 28e). Trinh-Duc manque la transformation mais va vite se rattraper pour permettre à la France de mener pour la première fois du match grâce à une pénalité brillamment réussie (15-14, 36e). La première période, très animée, s’achève alors sur un léger avantage tricolore.

Secoués à la pause par Steve Hansen, les Néo-Zélandais rattaquent très fort la seconde mi-temps et vont vite faire céder la défense française, héroïque jusque là. A deux reprises, par l’intermédiaire de Tuipulotu (15-21, 52e) puis de Laumape (15-28, 56e), les hommes de Steve Hansen percent le rideau défensif français. L’opportunisme des hommes en noir fait mal au moral bleu. Mais la bête est seulement blessée et repart de l’avant avec une pénalité de Jules Plisson (18-28, 62e). Tout redevient possible lorsque Goodhue prend un jaune et que dans les minutes qui suivent, Henry Chavancy sonne la révolte en inscrivant le 3e essai de la rencontre pour les Bleus (23-28, 73e). En coin, Plisson ne parvient pas à donner deux points supplémentaires aux siens mais la bataille n’est pas finie. Les tricolores nous offrent près de dix minutes d’effort intense et d’engagement, en vain… La détermination d’un XV de France remanié aura réussi à ébranler les troupes néo-zélandaises sans pour autant les faire chuter de leur piédestal. Dommage…

La tournée de Novembre reprendra dès samedi avec la réception des Springboks à 20 h 45 au Stade de France. Ce sera sans doute l’occasion pour Guy Novès de tester de nouveaux joueurs mais en gardant ses “cadres” expérimentés.

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