Dimanche, Stéphanie Frappart va officier la rencontre de Ligue 1 entre Amiens et Strasbourg. C’est une première pour une femme dans l’histoire du football français.
Depuis que l’annonce a été faite, les commentaires et articles ne cessent d’affluer sur la toile. Oui, enfin, en 2019, une femme va pouvoir arbitrer un match de football en Ligue 1. Ce qui ne devrait être qu’une formalité, une belle avancée, est perçu par la France du football comme un événement. Même si l’on sait toute la difficulté pour quiconque d’arriver à ce stade-là en terme d’arbitrage, cette évolution, cette révolution n’est qu’une suite logique à la carrière de cette arbitre internationale.
Les mots de Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage à la FFF, qui expliquent que l’arbitre de 35 ans a été désignée dans le cadre “de la préparation à la Coupe du Monde Féminine” (elle est la seule française retenue en tant qu’arbitre principale) ont de quoi étonner. Sans l’événement mondial, Stéphanie Frappart aurait-elle pu faire ses premiers pas en Ligue 1 si tôt ? Elle officie en Ligue 2 depuis 2014, est une pionnière dans ce métier, et est en passe de devenir un modèle pour toutes les jeunes filles qui rêvent d’un tel destin.