Après une première réussie en 2019, le Tournoi International Féminin de Saint-Etienne revient pour une deuxième édition après deux années de COVID. Estelle Verney-Carron, la directrice du tournoi, évoque ce retour au premier plan.
Après deux années blanches, revenir montre une vraie force de persévérance ?
E.V-C : “Je suis quelqu’un qui est assez tenace. Quand j’ai une idée en tête, je me donne à fond et j’essaye de trouver les moyens d’aller au bout de mes projets. C’est une question de volonté, sans aucune prétention. Nous avons été coupés dans notre élan par la pandémie, maintenant, relançons la machine.”
Ce tournoi, à Saint-Etienne, s’était parfaitement déroulé en 2019. Il y avait un vrai besoin de ce type d’événement sur la métropole ?
E.V-C : “J’avais déjà une certaine expérience dans l’organisation de tournoi puisque je m’occupais de celui d’Andrézieux-Bouthéon. Je pense qu’au niveau de la Fédération, il y a une vraie demande pour qu’il y ait des tournois qui s’organisent sur le territoire français. Il n’y avait pas de compétition internationale de tennis sur Saint-Etienne donc je suis heureuse que cela ait pu se faire en 2019. On connaît la ville avec le foot, le rugby ou la gymnastique mais c’est aussi quelque chose de bien qu’il puisse y avoir un tournoi de cette ampleur au niveau du tennis.”
Quelle est l’importance de ce genre de Tournoi pour les joueuses ?
E.V-C : “Les tournois sont différents en fonction des prize-money mais si ce genre de tournoi, comme celui de Saint-Etienne, n’existait pas, les joueuses ne pourraient pas gagner de points pour aller ensuite sur des plus gros tournois. Nous servons de tremplin pour les joueuses qui sont amenées à éclore. Ce fut le cas d’Ana Bogdan, qui a gagné en 2019 notre tournoi et qui est aujourd’hui dans le Top 50 mondial. Toutes les meilleures joueuses passent d’abord par ce genre de tournois.”
Comment les joueuses s’engagent-elles auprès de vous ?
E.V-C : “Sur les 32 joueuses, 17 à 20 sont admises sur la base de leur classement international. Huit joueuses sont issues des qualifications et quatre bénéficient d’une Wild Card (tournoi et FFT). Après, ce sont elles qui décident de s’inscrire ou non pour le Tournoi International de Saint-Etienne.”
Le Tournoi est organisé en fin de saison pour les joueuses, est-ce que c’est un plus pour vous ?
E.V-C : “Oui, je pense. C’est un tournoi qui permet de gagner les derniers points de la saison. Chaque joueuse cherche cela avant que le classement définitif de la saison soit établi.”
Outre le tennis, c’est un programme varié qui attend les spectateurs pendant la semaine de compétition ?
E.V-C : “Tout à fait, nous allons commencer le lundi soir avec la soirée des partenaires. C’est important de les mettre en avant parce sans eux, il ne pourrait pas y avoir de tournoi. On a ensuite des manifestations prévues avec les collèges et lycées de la Loire. L’autre événement marquant, ce sera le vendredi avec le court central qui va être transformé en plateau d’interview avec un échange prévu avec des anciens sportifs de haut niveau sur le thème “Le sport de haut niveau, et après ?””
Photo : Léa Sorlin
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C’est le nombre de bénévoles qui seront mobilisés toute la semaine sur l’événement.
L’info en +
Le Tournoi International de Tennis de Saint-Etienne est organisé par l’agence de relations publiques et d’événementiels, “La Brune qui pétille”
Tournoi International de tennis féminin de Saint-Etienne
Du 14 au 20 novembre à la salle Omnisports du parc François-Mitterrand de Saint-Etienne