Toto Wolff ne s’est pas montré tendre envers les nouveaux moteurs à coûts réduits supposés être attendus pour 2017.
Jean Todt, président de la FIA et Bernie Ecclestone, dirigeant de la F.O.M, se sont mandatés pour fournir des moteurs à moindre coûts pour les écuries qui éprouvent des difficultés a réunir les budgets pour être présent sur la grille (Sauber, Force India…). Les moteurs actuels valent près de 22 millions d’euros quand les anciens V8 atmosphériques ne coûtaient que près de 10 millions d’euros. C’est dans ce contexte que ces moteurs interviendraient. Moins chers et aussi puissants que les V6 dont les constructeurs ont investi des sommes considérables pour leur recherche et développement, le patron de l’écurie Mercedes AMG n’en veut pas.
“Avoir un moteur indépendant en F1 est un non-sens total. Il n’y a d’ailleurs plus qu’une poignée de personnes qui croient toujours en cette idée“, explique l’Autrichien à la revue Speedweek.
“Nous avons décidé d’introduire un moteur hybride en F1 et nous continuerons dans cette direction. Les moteurs que nous avons aujourd’hui en Formule 1 n’ont jamais été aussi excitants d’un point de vue technologique.”
Ces moteurs doivent encore convaincre. Pour être adoptés et pour s’épargner ces nouvelles unités de puissance à moindre coûts, les quatre constructeurs actuels, Mercedes, Ferrari, Renault et Honda se sont engagés à proposer des idées pour vendre leurs moteurs moins chers, les rendre plus simples à utiliser et aussi plus bruyants.
“Nous présenterons un concept qui sera basé sur l’architecture du moteur actuel, mais en rectifiant cette fois-ci ce qui n’a pas été fait correctement. La F1 doit être plus bruyante et plus excitante.”
Ils devront s’entendre avant le 15 janvier prochain, sans quoi le binôme Todt/Ecclestone entrera en action et mettra sa menace à exécution.
“Les monoplaces de Formule 1 ont besoin de plus de puissance moteur et doivent aussi atteindre des vitesses de pointe plus élevées.”
Cette concession de la part du dirigeant de Mercedes sera-t-elle suffisante ? La guerre des tranchées devrait faire rage, car si les nouveaux moteurs ont leurs détracteurs, de puissants défenseurs se sont manifestés comme Yasuhisa Arai, le directeur du département sportif de Honda qui fait de ces nouveaux moteurs le cheval de bataille de sont retour en F1. Mais il y a aussi Maurizio Arrivabene, patron de la Scuderia Ferrari.