Les experts extra pointus du média sportif ESPN se sont exprimés sur la Draft 2020. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la grande loterie américaine dans deux ans pourrait bien s’avérer historique pour les français…
En effet, selon les dernières estimations (« mock draft ») du mois d’octobre, quatre prospects français pourraient être retenus par des franchises nord-américaines au premier tour de la draft NBA 2020. Théo Maledon est annoncé en 8e choix, Malcolm Cazalon en 10e choix, Killian Hayes en 13e choix, Jaylen Hoard en 25e choix et Karlton Dimanche en 29e choix. Si ces prévisions venaient à se concrétiser dans un an et demi, cela serait une grande première dans l’Histoire du basket français ! Jamais cinq basketteurs internationaux appartenant à un même pays (hors USA) n’ont été sélectionnés la même année à l’issue du premier tour d’une Draft.
FOCUS SUR… Malcolm CAZALON
A seulement 17 ans, le jeune Malcolm, fils de Laurent, suit l’exemple de son père avec un parcours atypique. Né à Roanne le 27 août 2001, il fait ses premiers dribbles avec la balle orange à la Chorale de Roanne. En cours d’apprentissage dans sa ville de naissance, il part chez le voisin lyonnais dans le courant de l’été 2014. L’ASVEL le récupère au nez et à la barbe de la Chorale en négociant avec la mère de l’intéressé. Les dirigeants villeurbannais le font progresser mais en Espoirs et c’est ainsi que la JL Bourg en profite pour le chiper cet été après le NBA Global Camp aux Etats Unis et s’être révélé comme un des leaders de l’exceptionnelle génération française 2001, vice-championne du Monde U17 en 2018. En proposant un contrat professionnel jusqu’au 30 juin 2019 et des minutes de jeu au meilleur marqueur et intercepteur de l’équipe de France U17 lors du dernier championnat du Monde en Argentine. Le défi est intéressant et Malcolm Cazalon occupe déjà un rôle intéressant dans le roster bressan après 9 journées (8.5 points, 5 passes décisives, 1.5 rebonds, 12 d’évaluation en 15 minutes de moyenne). La seule ombre au tableau reste ses blessures à répétition, notamment au genou par le passé et plus récemment à la cheville. Ces pépins physiques lui ont déjà fait manquer trois matchs officiels de saison régulière. Mais loin d’entamer sa motivation, ces embûches renforcent la motivation du Roannais et le pousse à travailler encore plus pour performer cette saison en Jeep Elite et arriver ainsi à la Draft 2020 dans les meilleures conditions.
HIGHLIGHTS ROANNE – ASVEL – EQUIPE DE FRANCE – NBA CAMP
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