Lors du match opposant l’Olympiakos à Tours, Nathan Wounembaina a été victime d’insultes racistes.
Alors que les soutiens fusent de plus en plus pour le Tourangeau victime de cris de singe hier lors de la rencontre opposant son équipe à l’Olympiakos, la CEV semble se saisir du dossier après que la Fédération française de volley-ball est elle-même saisie la CEV.
We are aware of the reports coming out of the #CEVChallengeCupM match between @OlympiacosSFP and @ToursVolleyBall. The CEV will proceed according to its regulatory framework. #Volleyball
— European Volleyball (@CEVolleyball) December 7, 2017
“Nous sommes conscients de ce qu’à révélé le rapport du match de #CEVChallengeCupM entre l’Olympiakos et Tours Volley-Ball. La CEV va s’occuper du cas suivant le règlement adéquat.”
Une sanction à l’encontre de l’Olympiakos?
Si la CEV s’empare du dossier comme semble l’indiquer le tweet précédent, le club grec de l’Olympiakos pourrait donc être sanctionné du comportement de ses supporters. Mais le club est-il le seul responsable? La décision de l’arbitre de ne pas prendre en compte ce que lui a dit le joueur tourangeau et de ne pas avertir le club, semble consternante. Acteur important du jeu, outre les 12 joueurs sur le terrain, il semble qu’aux vues des faits, que Milan Todorov aurait dû prendre une décision dès lors que le joueur lui a fait part des insultes racistes à son égard. Outre cela, le joueur a été exclu du fait qu’il soit sorti du terrain sans l’autorisation de l’arbitre. Une décision aberrante qui voit un joueur victime de racisme se faire exclure.
L’affaire n’est donc pas terminée et le club grec, peut risquer gros.