Une semaine après la déroute face aux Blacks, la sélection française devait affronter son alter-ego de l’hémisphère Sud, à savoir l’Afrique du Sud. Malmenées depuis la Coupe du Monde 2015, ces deux équipes sont dans le doute, ce match en est le triste exemple…
La première mi-temps a été le théâtre d’un combat de haute intensité où le désordre était l’acteur principal. Après une séquence inaugurale interminable, les Springboks cueillent à froid le coq en marquant un essai dès la 7ème minute. Leyds vient aplatir en force au terme d’un siège sud-africain.
Trop brouillon pour faire mal, les français n’y arrivent pas. Les plaquages sont rudes, les maladresses bien présentes. Alors même si ce début de match fait mal, ce match est laid, trop laid.
Il faudra attendre la 28ème minute et un beau slalom de Thomas dans la défense pour voir le XV de France relancé. A la suite du regroupement, Belleau reçoit la balle, prend un intervalle et réalise un magnifique exploit pour déposer le précieux sous les poteaux, 7-8 à la 30ème.
De retour des vestiaires, on espère voir la mire se régler et enfin assister à un vrai match de rugby. Manifestement, les 30 acteurs sur le près en avaient décidé autrement. Pendant 20 minutes, la rencontre se résume à des turnovers mal-exploités et des imprécisions attristantes.
Face à une équipe sud-africaine médiocre (laissant passer 11 points aux pieds), nous étions sur le reculoir. A la 57ème, Huget manque complètement sa passe, Kriel s’échappe et transmet à Marx (le seul monstre de la soirée) qui est retenu sans ballon par Serin. Résultat ? Un carton jaune pour le demi de mêlée remplaçant qui aurait pu logiquement punir son équipe d’un essai de pénalité, Monsieur Owens a été clément…
Malgré tout, les Sud-africains marquent peu de temps après grâce à ce même Kriel. La France est menée 10 à 18 à 20 minutes du coup de sifflet final. Alors, même si Serin viendra redonner une once d’espoir à 5 minutes du terme en marquant un dernier essai, le score en restera là ; 17-18 au terme de 80 minutes bien mornes.
Outre le résultat, c’est la manière et l’image que dégage notre équipe nationale qui font peur. Une chose est certaine, il y avait la place pour une bonne équipe ce soir. Mais Diable, nous avons été exécrables.
Le Week-end prochain, certains très bons élèves de mardi auront pour objectif de relever la tête de ce coq qui fait peine… Bonne chance.